Nos classes de TPS/PS se situent dans des secteurs de REP+, REP et ancienne REP de la ville d’Echirolles près de Grenoble. Dans nos trois classes support de TPS/PS, il est habituel de mettre en place des situations mettant en jeu la coopération sous forme d’aide ou d’entraide. Cette vidéo montre deux situations de classe observées de manière informelle, une dans la cour et l’autre dans la classe. Dans les deux situations, les enseignantes ont eu la volonté d’inciter les enfants à coopérer.

Laurent enseigne dans l’école élémentaire de la petite ville de Neuf-Brisach en Alsace. Dans le cadre du programme européen, Future Classroom Lab, l’équipe pédagogique a monté, dans l’établissement, un projet de laboratoire pédagogique « classe du futur ».
L’objectif de cet espace est d’accompagner les enseignants à mettre en place des pratiques actives dans leur classe afin d’atteindre les objectifs du 21ème siècle (coopération, construction du savoir, auto-régulation, communication, résolution de problèmes du monde réel et innovation, usage des Tices pour l’apprentissage, esprit critique et créativité).

Il s’agit pour nous, animateurs pédagogiques de l’OCCE et enseignants, de mettre en exergue un travail initié avec un chercheur, Jean Duvillard, docteur en sciences de l’éducation, formateur à l’INSPE de Lyon. L’idée de créer trois capsules vidéo, qui permettraient une conscientisation des micro-gestes, nous parait pertinente. En effet, créer un support de travail dans le cadre de l’Analyse de Pratiques Professionnelles répond à une demande récurrente de la part des collègues qui ont pu suivre un de nos stages et pérennise ainsi nos recherches. Nous avons alors réalisé des vidéos pour voir les gestes en action « in situ », distinguer les gestes des micro-gestes, observer les répercussions sur la réflexion personnelle de l’enseignant mais également sur le comportement des élèves. Nous entrons dans le jeu de l’action gestuée et située, dans une véritable introspection gestuée. De plus, ces vidéos s’attachent à mettre en avant la régulation de la relation éducative pour s’inscrire dans l’éducation à la citoyenneté, au vivre ensemble : un des fondamentaux de l’école.

Les 5 enseignantes du chantier ont choisi une situation d'entretien avec une mère d'élève, pour s’interroger sur la question des entretiens coopératifs avec les familles en vue d’aider les élèves en difficulté. Emma est une élève de CM2, en difficultés scolaires et dans un contexte familial complexe. Les enseignants de la classe ont d’abord rencontré l’élève et sa mère et cet entretien avait été marquant pour tous : élève, mère et professionnels.

Le corpus étudié est constitué de deux entretiens audio réalisés un an après, en vue du travail réflexif : avec la mère (situation de référence) et de manière indépendante avec l’élève.

Cette situation traite de la coopération entre l’école et les parents d’élèves à l’aune de la réunion de rentrée dans le premier degré. Le chantier a travaillé à partir de trois expériences de réunions, dont des extraits se trouvent dans la rubrique « Pour aller plus loin". La vidéo de référence présente les attentes des trois enseignants et de quelques parents d’élèves quant à cette réunion. Les professionnels filmés possèdent des expériences différentes : reconversion professionnelle, ancienneté importante, direction d’école… Ils exercent dans des contextes divers : zone rurale, petite commune et REP +. Le travail a conduit, l’année suivante, à organiser des réunions avec des modalités différentes. Des traces de celles-ci se trouvent également dans la rubrique « Pour aller plus loin ».

Cette séance est filmée dans une classe rurale de GS-CP-CE1 (10 GS / 5 CP / 6 CE1) avec une enseignante expérimentant pour la première fois un travail de groupes avec ses élèves.

Il s'agit de la première séance d’une séquence d’EMC sur les stéréotypes filles-garçons. Elle a pour but de recueillir les résultats d’une enquête sur les activités extra-scolaires des élèves de la classe et de mettre en  discussion la diversité des préférences des filles et des garçons. Pendant cette séance, les élèves de GS sont avec l’ATSEM qui recueille leurs résultats. Les élèves de CP-CE1 sont mélangés dans des groupes de quatre. La mise en commun est effectuée à la suite avec la classe entière. 

Au delà d'une pratique débutante, cette première expérience de travail en groupe soulève des questions récurrentes lorsqu'on envisage de mettre en place cette modalité de travailler : Pourquoi travailler en groupe ? Comment organiser le travail ? Quelle est le rôle l'enseignante et celui des pairs ?